Auteur/autrice : jeggenbe

Le français, outil à valoriser absolument à l’école

Rubrique « Opinions » 24 Heures, 1er octobre 2012

L’école vaudoise vit une  période dense en changements. L’évolution de  ses  structures offre notamment une  meilleure chance à chacun, mais ne  sert à rien si l’on oublie que l’école a  une mission fondamentale d’enseignement.

Les contenus sont définis par le nouveau Plan d’études romand, dont  la concrétisation dépend essentiellement de la  grille horaire. Celle-ci détermine le temps d’enseignement de  chaque discipline. Or, bien que l’efficacité de  l’enseignement dépende de multiples facteurs, des objectifs ambitieux sont inutiles sans le temps nécessaire pour les mettre en œuvre.

Depuis des décennies, la durée de l’école vaudoise n’a fait que diminuer. Selon une étude de l’Unité de recherche des systèmes pédagogiques (URSP), en  un siècle les élèves vaudois ont «perdu» 2245  heures sur l’entier de  leur  scolarité, soit près de 30%. En Suisse romande, ils sont aujourd’hui parmi ceux qui passent le moins de  temps e n classe (800  heures de  moins que les Valaisans).

Ce sont les heures de français qui ont subi la plus importante diminution, en  particulier au niveau secondaire. C’est aussi une des disciplines qui a connu les plus grands bouleversements dans les méthodes d’enseignement, sans d’ailleurs que l’apport positif de  certains d’entre eux ne soit avéré. A l’heure où un enseignement cohérent est proposé dans le nouveau Plan d’études, la  question du poids de  l’enseignement du français se pose.

En effet, pour que chaque élève puisse profiter pleinement de son  parcours scolaire et qu’il ait les meilleures chances pour la suite, il est impératif d’assurer un apprentissage solide de la langue institutionnelle. La maîtrise du français est nécessaire à la  communication et à l’apprentissage ; elle demeure essentielle à l’acquisition des connaissances, aux moindres tâches quotidiennes, au développement de la créativité et à l’exercice des droits civiques.

Une maîtrise insuffisante devient un  handicap. Une école exigeante ne  laisse pas des élèves s’en aller avec une maîtrise insuffisante de leur principal outil de communication. L’apprentissage formel du français, même lorsqu’il s’agit de la langue maternelle, nécessite du temps.

Si le renforcement du français semble faire l’objet d’un consensus politique large, sa réalisation paraît plus difficile. A l’école primaire, quelques heures de français ont été ajoutées par la nouvelle loi scolaire. Au degré secondaire, l’introduction généralisée de quatre heures d’options pourrait bien coûter des heures de français à  la majorité des élèves, en particulier si l’on se rapporte à l’actuelle voie secondaire générale (ex-prim sup).

C’est pourquoi le SSP demande au  Département de la formation d’augmenter le nombre total d’heures au degré secondaire, et de maintenir ainsi un minimum de six périodes de  français hebdomadaires.

Julien Eggenberger, président SSP-Enseignement

 

 

Politique du canton de Vaud en matière d’exonérations fiscales 

Résumé d’une intervention au Grand Conseil du 19 juin 2012

Certains nous disent que les exonérations fiscales ne coûtent rien à la collectivité publique. C’est évidemment faux ! Les collectivités publiques prises dans leur globalité sont les premières perdantes de cette concurrence fiscale. Devons-nous nous satisfaire de notre rapacité et offrir à des entreprises extraordinairement profitables des opportunités d’évasion fiscale ? D’autres craignent pour notre réputation. Mais est-ce cela qui est en jeu ? La vraie question n’est-elle pas celle de l’indécence de cette situation. De l’indécence de ces entreprises opportunistes, qui fuient leurs devoirs envers la collectivité ? De l’indécence d’un système politique qui s’est emballé sans aucune considération dans une course à l’opportunisme fiscal ? De l’indécence d’une politique qui refuse la plupart des avancées sociales au nom de la sobriété financière mais qui octroie sans réel contrôle des exonérations fiscales sur des sommes conséquentes ? De l’indécence enfin d’une situation injustifiable, qui voit l’essentiel des contribuables s’acquitter de leurs impôts avec le sens de leurs responsabilités vis-à-vis des collectivités et quelques privilégiés profiter du système ?

La fiscalité est le cœur d’un système de redistribution des richesses qui permet à la société de fonctionner. Le système des exonérations fiscales tel qu’il a été pratiqué dans notre canton ne répond plus à l’esprit de notre Constitution, qui prévoit que chacun soit traité selon ses capacités pour le calcul de sa contribution à la société. Nous espérons que ces événements soient enfin rendus publics et permettent de remettre en cause cette politique de soustraction fiscale. La légalisation de cette soustraction fiscale doit cesser. Le temps d’une politique industrielle réfléchie et transparente est venu.

Quelles garanties pour les prestations transférées au canton dans le domaine de la pédagogie spécialisée ?

Interpellation déposée le 1er mai 2012

A la suite de la Réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons (RPT), le domaine de la pédagogie spécialisée (mesures pédago-thérapeutiques, institutions pour personnes handicapées, etc…) a été transféré aux cantons. Si ceux-ci assumaient déjà une part de l’offre, ils ont repris la totalité des prestations autrefois financées par l’assurance-invalidité (AI). Depuis 2008, ils sont donc entièrement compétents pour le domaine de la pédagogie spécialisée. La Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) a adopté le 25 octobre 2007 un Accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la pédagogie spécialisée afin d’harmoniser quelque peu le secteur. Il définit notamment l’accès à des prestations de base dans toute la Suisse et prévoit en particulier la priorité à la mesure la moins séparative lorsque les conditions le permettent.

Depuis le 1er janvier 2011, le Concordat est entré en vigueur dans les cantons qui l’ont ratifié, dont celui de Vaud le 26 mai 2009. Indépendamment de l’adhésion ou non à ce concordat, tous les cantons doivent développer un concept de pédagogie spécialisée au niveau cantonal pour répondre aux exigences de Loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (Loi sur l’égalité pour les handicapés, LHand), loi qui encourage entre autres l’intégration des enfants et adolescents handicapés dans l’école régulière par des formes de scolarisation adéquates.

Dès 2008, une disposition transitoire de la Constitution fédérale (art. 197, ch. 2, Cst) garantit la poursuite des prestations de l’assurance-invalidité par les cantons pendant trois ans au minimum jusqu’à définition d’une politique cantonale. Un avant-projet de Loi sur la pédagogie spécialisée a été mis en consultation et un projet devra bientôt être présenté par le Conseil d’Etat. Dans l’intervalle, il semble pertinent que ce dernier démontre de quelle manière il a respecté l’exigence constitutionnelle fédérale et quelle est l’évolution des prestations et des moyens dans le domaine de la pédagogie spécialisée.

De plus, le canton de Vaud a commencé à appliquer une politique privilégiant l’intégration dans les classes régulières sans nouveau cadre légal. Il apparaît que les conditions préalables ne sont pas toujours réunies et que des difficultés se posent.

Considérant ce qui précède, nous avons l’honneur de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :

  1. Les prestations précédemment garanties par l’Assurance invalidité dans le domaine de la pédagogie spécialisée ont-elles été maintenues du point de vue qualitatif et quantitatif ?
  2. Des prestations ont-elles été réduites ou supprimées ?
  3. Des prestations ont-elles été développées ou créées ?
  4. Quels sont les effectifs des ayant-droits à des prestations en institution spécialisée et les montants financiers en question ? Ont-ils évolués sur les dix dernières années ?
  5. Quels sont les effectifs des ayant-droits à des prestations pédago-thérapeutiques (logopédie, etc…) et les montants financiers en question ?
  6. Ont-ils évolués sur les dix dernières années ?
  7. Quels sont les effectifs des ayant-droits à de prestations d’intégration dans des classes régulières et les montants financiers en question ?
  8. Ont-ils évolués sur les dix dernières années ?
  9. Quel bilan le Conseil d’Etat tire-t-il de l’organisation actuelle dans l’attribution des mesures (délai d’octroi, etc…) ? En particulier, quelles sontles difficultés rencontrées pour assurer ces prestations (pénurie de personnel, formation, financement insuffisant, difficultés organisationnelles,…) ?
  10. Quelles difficultés sont actuellement rencontrées dans les classes régulières en lien avec une plus grande intégration des élèves à besoins particuliers « profil AI » ? Le cas échéant, quelles mesures le Conseil d’Etat entend-il prendre ?
  11. D’autres difficultés apparaissent-elles dans les classes régulières en lien avec une plus grande intégration des élèves à besoins particuliers d’autres profils, notamment sur les questions comportementales ou éducatives ? Le cas échéant, quelles mesures le Conseil d’Etat entend-il prendre ?
  12. Quelles difficultés sont actuellement rencontrées dans le cadre de l’accueil parascolaire ? Le cas échéant, quelles mesures le Conseil d’Etat entend-il prendre ?

Nous remercions d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Julien Eggenberger, député PS

Quelles solutions pour les bénéficiaires de l’aide sociale sans titre de formation reconnu ou qualification reconnue?

Interpellation déposée le 24 janvier 2012

Avec les attaques sur plusieurs régimes d’assurances sociales (LACI, LAI,…) et l’évolution du marché de travail (working poors, augmentation des temps partiels,…) l’aide sociale est en train de devenir l’un des principaux régimes du système de sécurité sociale. Ainsi la part de la population à l’aide sociale ne cesse d’augmenter. Cette évolution dramatique ne doit rien au hasard et n’est pas non plus la responsabilité des bénéficiaires qui sont ici victimes d’un système économique qui les rend vulnérables. Un nombre important de ces personnes n’ont pas de qualifications professionnelles reconnues et rencontrent, pour cette raison, un obstacle supplémentaire dans la recherche d’un emploi. Comme le démontrent plusieurs études, l’absence de formation professionnelle certifiée augmente fortement le risque de recours à l’aide sociale. En 2007, parmi les 25-64 ans bénéficiaires du revenu d’insertion, 41% étaient sans formation postobligatoire (SCRIS). L’absence de qualification est reconnue comme un facteur important diminuant les chances d’une réinsertion professionnelle de qualité. Il s’agit donc d’un facteur structurel qui tend à marginaliser des personnes du monde du travail.

L’aide sociale doit tout mettre en œuvre pour devenir un système qui ne vise pas seulement à assurer le minimum vital, mais aussi garantir à chacun et chacune une insertion socio-économique.

Le système du revenu d’insertion permet d’offrir des mesures d’insertion sociale ou professionnelle afin de favoriser un retour en emploi. Sans contester leur bien-fondé, il faut reconnaître que ces mesures se limitent à renforcer certaines compétences et ne permettent pas de viser une formation qualifiante (par exemple un CFC). En effet, l’aide sociale ne peut pas soutenir des personnes en formation. D’un autre côté, le régime des bourses d’études et d’apprentissage ne permet pas complètement de palier ce problème, malgré l’harmonisation des barèmes déjà réalisée.

Le programme FORJAD permet depuis 2006 aux jeunes adultes (18-25 ans) au revenu d’insertion (RI) sans formation professionnelle d’entrer en apprentissage après avoir suivi une mesure d’insertion sociale. Par ailleurs, l’entrée dans FORJAD s’accompagne depuis la rentrée scolaire 2009/2010 d’un passage au régime des bourses d’études suite à l’harmonisation des normes entre le RI et le régime des bourses d’études. Pour ces jeunes adultes, le programme FORJAD constitue une solution très efficace et dont les résultats positifs sont exemplaires (plus de 1400 jeunes adultes entrés en formation depuis 2006 avec un taux global de réussite de 65% (maintien dans le programme) et un taux de réussite aux examens de 83%). Cet encouragement devrait, au vu de ce succès, être étendu à toutes les personnes au revenu d’insertion.

S’il n’existe pas d’obstacle légal, puisqu’il n’existe pas de limite d’âge pour un accès aux bourses d’études, d’autres difficultés spécifiques se posent aux personnes de plus de 25 ans. Ces difficultés sont liées notamment à la définition de l’indépendance financière, à la différence d’âge avec les autres personnes formation, les lacunes scolaires, l’accès à une place d’apprentissage et la garde d’un enfant.

Considérant que la société a un intérêt important à supprimer ces obstacles et à offrir des opportunités de formation certifiante à l’ensemble des personnes dépendant d’une assistance sociale, il semble nécessaire de donner une chance à chacun et chacune et de concrétiser concrètement un droit pour toutes et tous à la formation.

Considérant ce qui précède, nous avons l’honneur de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :

  1. Quelle appréciation le Conseil d’Etat fait-il des difficultés d’insertion professionnelle que rencontrent les bénéficiaires de l’aide sociale, au chômage et en fin de droit chômage de plus de 25 ans dépourvus d’un titre reconnu de formation professionnelle (CFC, attestation de formation, validation d’acquis) ?
  2. Des aménagements dans le système des bourses d’études et d’apprentissage ou dans l’articulation entre celui-ci et le RI ou l’assurance-chômage doivent-ils être réalisés afin de supprimer les obstacles à l’accès à une formation certifiante pour ces personnes ?
  3. D’autres mesures doivent-elles être prises pour répondre aux difficultés spécifiques de ces personnes (différence d’âge avec les autres personnes formation, lacunes scolaires, accès à une place d’apprentissage, garde d’enfants,…) ?
  4. Quelles dispositions le Conseil d’Etat peut-il mettre en place avec le SECO pour permettre à un bénéficiaire de l’assurance chômage en fin de droit de bénéficier de telles mesures ?

Nous remercions d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Julien Eggenberger, député PS

Manifeste « Une autre école est possible! »

En comparaison avec celui des autres pays européens, le système scolaire suisse est très sélectif. Pourtant, nous savons depuis longtemps que les élèves apprennent mieux et acquièrent davantage de connaissances si aucune sélection et aucune répartition dans des filières (ou sections) n’intervient durant la scolarité obligatoire. Les études comparatives réalisées sur cette question montrent que les pays dans lesquels les élèves accomplissent leur scolarité obligatoire dans un cadre sans filières obtiennent des résultats nettement meilleurs que celles et ceux qui sont dans un système scolaire très sélectif. A l’inverse, il a été démontré que les systèmes très sélectifs reproduisent surtout le statut social des parents ainsi que leurs attentes à l’égard de la formation et ne tiennent pas compte de la situation individuelle de l’enfant.

Malgré tout, de nombreux cantons suisses maintiennent un degré secondaire I à filières et les forces conservatrices de ce pays insistent même pour que des filières supplémentaires soient (ré-) introduites.

Il est vrai que certaines réformes de ces dernières années (comme la scolarisation précoce, le développement des écoles à horaire continu, etc.) vont dans la bonne direction et essaient de renforcer les tendances à l’intégration. Mais ces projets s’arrêtent à mi-chemin et ne peuvent déployer pleinement leurs effets. Pour les enseignant-e-s, ils engendrent du travail supplémentaire sans résultats tangibles. Le manque de ressources pour la mise en œuvre de ces réformes ainsi que l’alourdissement simultané de l’appareil administratif viennent encore accentuer ce phénomène. D’autres réformes visent, en revanche, plus ou moins ouvertement, à renforcer le caractère sélectif de l’école.

Depuis de nombreuses années, le ssp s’engage en faveur d’une école publique inclusive destinée à tous les enfants, englobant l’ensemble de la période de scolarité obligatoire et qui propose un degré secondaire I sans filières.

Vaud : le 4 septembre, on vote sur l’école!

Rubrique Invité 24 Heures

Le 4 septembre, les Vaudois-e-s devront se prononcer sur deux objets scolaires. L’initiative Ecole 2010 et la Loi sur l’enseignement obligatoire. Ils proposent des visions radicalement différentes de l’école publique.

L’organisation de l’école actuelle dans le canton de Vaud date de 1984. Le système scolaire vaudois, avec ses trois filières, est l’un des plus sélectifs du pays, de nombreux cantons connaissant un système à deux filières, à niveaux ou combinant les deux. La répartition, à l’âge dedouze ans, des enfants en trois filières quasiment étanches attribue très tôt à chacun-e une place dans la hiérarchie scolaire et contribue alors largement à déterminer son avenir professionnel et sa place dans la hiérarchie sociale. Ainsi actuellement près d’un tiers des élèves vaudois, parce qu’ils et elles sont stigmatisés, peinent à trouver une solution en fin de scolarité. Pourtant une autre école est possible, basée sur l’exigence et la réussite de toutes et tous les élèves plutôt que sur l’exclusion et la sélection.

L’initiative Ecole 2010, soutenue par le Centre patronal et l’UDC, va ainsi totalement à l’encontre d’une école qui vise à réduire la sélection sociale et à développer la réussite scolaire. Elle est dommageable pour la grande majorité des élèves, en particulier celles et ceux issus de milieux modestes. Elle prévoit, entre autres, de renforcer encore les filières, de généraliser les notes et les moyennes générales depuis l’âge de 6 ans et d’organiser un apartheid scolaire (les élèves seraient regroupés par bâtiment selon leur profil). Elle vise ainsi à maintenir et à consolider la logique élitiste qui a marqué l’école vaudoise durant des décennies. Pour toutes ces raisons, il faut voter NON à l’initiative Ecole 2010.

Quant à la Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO), elle ne présente pas la réforme ambitieuse de l’école espérée par le SSP. La LEO introduit notamment un «enseignement consolidé» pour les élèves les plus faibles, ce qui, dans une certaine mesure, perpétue la logique d’exclusion actuelle. Malgré cela, elle offre des améliorations. Elle renforce le système scolaire en rendant l’école enfantine obligatoire et en augmentant le nombre d’heures à l’école primaire dans les disciplines de base (français et mathématiques). En effet, aujourd’hui, un « manque » d’école pèse cruellement sur les élèves moins favorisés, dont les parents sont plus difficilement en mesure de compléter ce qui n’est pas fait en classe. La LEO propose un système plus perméable et plus souple qu’actuellement pour le secondaire. Le passage de trois à deux filières (générale et prégymnasiale) et l’enseignement à niveaux dans trois branches (français, math et allemand) en voie générale sont moins stigmatisants et plus adaptés à chaque élève (un enfant peut être bon dans une branche et moins dans une autre). Plusieurs passerelles existeront entre les voies et les niveaux. . Finalement, le meilleur statut des enseignant-e-s du primaire représente un autre point de satisfaction. Ainsi nous sommes convaincus que statu quo n’est pas défendable. Partant du principe qu’il ne faut pas passer à côté d’une occasion de faire un pas, même modeste, vers une école moins sélective, nous appelons à voter OUI à la LEO.

Julien Eggenberger, enseignant, président SSP – région Vaud